Immobilier: huit conseils de banquiers et courtiers pour vous aider à emprunter
Il y a quelques mois, l’heure était aux conseils pour négocier un meilleur taux d’emprunt. Depuis, ceux-ci ont augmenté écartant de l’accès au crédit de nombreux ménages. Courtiers et banquiers partagent quelques conseils pour mettre en avant ses atouts pour emprunter.
ouver un appartement ou une maison à son goût est une chose. L’acheter en est une autre… Accéder au crédit immobilier est plus compliqué ces derniers mois car les taux d’intérêt ont augmenté et les banques doivent respecter davantage de critères dans le choix des dossiers. Raison de plus pour soigner son dossier et se présenter sous son meilleur jour financier auprès de la banque.
Trouver un appartement ou une maison à son goût est une chose. L’acheter en est une autre… Accéder au crédit immobilier est plus compliqué ces derniers mois car les taux d’intérêt ont augmenté et les banques doivent respecter davantage de critères dans le choix des dossiers. Raison de plus pour soigner son dossier et se présenter sous son meilleur jour financier auprès de la banque.
1. Cerner sa capacité d’emprunt
Avant de commencer à chercher un bien à acheter, il est préférable de cerner sa capacité d’emprunt en rencontrant une banque ou un courtier, cela vous aidera à déterminer combien vous pouvez acheter. Et donc jusqu’à quel montant vous pouvez emprunter.
2. Soigner ses comptes
Avant d’aller frapper à la porte des banques, avec un projet à financer sous le bras, mieux vaut soigner son profil d’emprunteur. « Il faut avoir accumulé de l’épargne, au cas où votre voiture tombe en panne, par exemple. Au moment où l’argent était facile, les banques étaient moins regardantes », avance Bruno Rouleau, porte-parole d’Afr financement. Pas chose aisée pour tous. Si c’est possible, votre entourage peut aussi vous prêter de l’argent pour améliorer votre dossier.
3. Faire le ménage dans ses comptes
Pour être le bon élève de l’emprunt immobilier, mieux vaut soigner ses comptes « au moins sur les trois derniers mois », conseille Frédéric Guyonnet, président du syndicat national des banques. Et n’avoir aucun découvert. Il est aussi recommandé de rembourser ses crédits en cours comme ceux à la consommation ou automobile. « En ce moment, les leasings automobiles sont à la mode mais ils ont un impact sur le taux d’endettement d’un emprunteur » met en garde le banquier.
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4. Demander des paliers
Solution peu connue par les accédants : le banquier peut adapter vos mensualités selon des paliers. « Par exemple, si vous savez que vous êtes augmenté tous les trois ans, vous pouvez demander une révision des mensualités à cette échéance », conseille Frédéric Guyonnet. Vos mensualités augmentent par pallier, en fonction des hausses liées à votre carrière professionnelle.
5. Avoir de l’apport
Ce conseil n’est pas à la portée de tous. Mais il est malheureusement incontournable. « Aujourd’hui, les dossiers sans apport sont mis de côté », confirme un courtier du réseau Cafpi. Il doit être entre 10 et 30 % du montant de l’achat. Bien entendu, les frais de notaire ou d’agence doivent être financés en dehors du crédit. « L’apport est incontournable », confirme Frédéric Guyonnet. Le réseau de courtage In & Fi crédits avance « un montant moyen d’apport à 57 263 €, soit un taux moyen de 18,6 % ». C’est une moyenne et ne pas oublier que chaque dossier est étudié « au cas par cas ».
6. Faire marcher la concurrence
Pour être sûr d’obtenir un crédit, il faut pousser toutes les portes. Cela prend du temps mais c’est un moyen de mettre toutes les chances de son côté. Si un courtier peut faire ce travail à votre place, « une banque étudie de la même façon un dossier porté par un particulier et celui porté par un dossier », assure Frédéric Guyonnet. « Il ne faut pas hésiter à faire marcher la concurrence car certaines banques ont atteint leur ratio de solvabilité », indique Frédéric Guyonnet. C’est-à-dire qu’elles ont atteint, sur une période donnée, le nombre de crédits autorisés par rapport au niveau d’épargne collecté dans leur caisse régionale. Votre dossier n’est pas forcément mauvais, mais la banque n’a peut-être plus les capacités de prêter à l’instant T. Impossible de le savoir avant de présenter son dossier.
7. Parler de l’assurance-emprunteur
Une fois le crédit accordé, il est de bon ton de souscrire l’assurance emprunteur présentée par l’établissement bancaire qui finance votre projet. Et grâce à la loi Lemoine, il est désormais possible d’en changer n’importe quand. En attendant, soyez vigilant. La banque assure automatiquement sur deux têtes. « Mais si madame gagne deux fois plus que monsieur, pas besoin d’assurer monsieur à 100 %. Car si monsieur décède, madame sera en mesure de continuer à payer le prêt », explique le banquier.
8. Se renseigner sur les aides au financement
En plus du prêt à taux zéro, dont les critères ont été élargis, d’autres prêts peuvent être contractés en dehors de votre banque. Si vous êtes salarié d’une entreprise du secteur privé non agricole de 10 salariés et plus, vous pouvez par exemple obtenir un financement de 40 000 €, via Action Logement, à condition de rentrer dans les critères de revenus fixés. Le Prêt accession propose un taux à 1 % hors assurance obligatoire. Des aides via votre commune ou votre département peuvent aussi être allouées selon votre projet et vos revenus. L’agence nationale pour l’information sur le logement (ANIL) pourra vous aider et vous orienter vers les agences départementales.